2058. Une équipe de shadowrunners s’aventure dans les territoires Salish-Shidhe. Soudain, ils tombent dans une embuscade tendue par des forces inconnues. Aucun shadowrunner n’y survivra, mais la caméra optique d’un des malheureux aura eue le temps de filmer toute la scène.
Vous êtes Joshua, le frère d’un des shadowrunners décédés. Vous pouvez être Samourai des Rues, Decker ou Chaman. Vous vous rendez à Seattle avec la ferme intention de découvrir les reponsables de la mort de votre frère et leur faire payer cher. Louvoyant dans les ombres de Seattle, Joshua embrasse lui aussi la carrière de shadowrunner. De nombreux runs le séparent encore de la vérité.
La version Megadrive de Shadowrun n’a rien à voir avec son homologue sorti sur Supernes. Ici, le joueur a une grande liberté d’action. Il se voit confier toutes sortes de runs, parfois franchement au-dessus de ses forces, et a la liberté d’explorer plusieurs quartiers du métroplexe. Le joueur peut choisir de se concentrer sur l’intrigue principale ou bien effectuer de nombreuses missions facultatives pour s’enrichir, améliorer son équipement ou sa réputation.
Une fois de plus, on a affaire à un jeu difficile mais prenant. Son gros défaut, outre sa difficulté, est son caractère assez répétitif (les runs proposés tournent vite en rond entre récupérer un paquet, exfiltrer un employé corpo, voler des données, récupérer un paquet… et ainsi de suite) ainsi que les bizarreries dans l’adaptation. L’univers Shadowrun est dans l’ensemble respecté mais on se retrouve par exemple avec des Mr. Johnson qui ont pignon sur rue et utilisent leurs vrais noms (“Bonjour, je m’appelle Caleb, et je suis un Johnson.”) Si on arrive toutefois à passer outres ces menus défauts, le jeu reste un divertissement agréable et l’un des meilleurs Jeux de Rôles sur la console de Sega.
Inspiration Shadowrun : l’amitié est une chose rare et précieuse dans les Ombres, et lorsqu’une équipe de runners avec laquelle les PJs avaient une telle relation est liquidée par une force spéciale corpo, les runners décident de retrouver les coupables et de leur enfoncer leur méfait en travers de la gorge. Ce qu’ils ignorent, c’est qu’ils ont mis les pieds dans un imbroglio politique auquel rien ne les a préparé… et ce faisant, ils se sont mis à dos toutes les forces en présence qui n’apprécient guère qu’on s’invite dans leur petit jeu.