Case est un cow-boy de la Matrice qui traverse une mauvaise passe. Les neurones bousillés par un employeur revanchard, désormais incapable de se rendre dans le cyberespace, Case végète dans les ruelles sordides de Chiba. Lorsque Molly, samouraï des rues et femme fatale (littéralement) vient à sa rencontre pour le compte du mystérieux Armitage, Case ne peut refuser son alléchante proposition : bénéficier d’une coûteuse opération qui lui permettra de se brancher à nouveau sur la Matrice, en échange de ses services pour une opération clandestine…
Avec Neuromancien, William Gibson, rattaché au mouvement cyberpunk (anticipation se déroulant dans une société décadente où la communication a pris le pas sur l’humanité), a écrit un des livres cultes de la science-fiction des années 80. Roman passionnant, bien que parfois déroutant, Neuromancien a contribué à populariser la notion de “cyberespace” qui orientera de manière significative l’évolution informatique et de ce médium alors balbutiant : Internet.
Indispensable à tout fan de Shadowrun, ne serait-ce que pour tous les emprunts que le background du Sixième Monde fait à l’univers de Gibson…
Inspiration Shadowrun : Un Johnson propose une mission dangereuse aux runners, mais la récompense est à la hauteur du risque encouru : infiltrer une base secrète de l’armée des UCAS pour récupérer la “boîte noire” d’un des hackers morts pendant l’opération Echo Mirage. Mais le Johnson n’est lui-même pas net, et quand les PJs découvrent qu’il est impliqué dans l’incident Nightwraith, et que la fameuse boîte noire ne contient ni plus ni moins que la conscience numérisée du hacker décédé, une interrogation s’impose à eux : qui peut bien avoir besoin de telles “données” et pourquoi ?