>> Voir aussi : The Longest Journey (bande-originale)
April Ryan est une jeune étudiante en art qui habite dans la Nouvelle Venise, un quartier miteux de Newport. Hantée par des cauchemars spectaculaires, elle découvre l’existence d’un monde magique inextricablement lié au sien. Les deux mondes, Stark (le monde de la technologie) et Arcadia (le monde de la magie), sont sur le point d’être engloutis par le Chaos si April, capable de “franchir” l’espace entre les mondes, ne retrouve par le Gardien de l’Equilibre.
Guidée par le mystérieux Cortez et aidée par quelques personnages cocasses comme Crow, un oiseau cynique à la langue bien pendue, April se lance corps et âme dans une quête à travers les deux mondes, affrontant sorciers fous, corporations maléfiques, dragons dissimulés sous une apparence humaine ainsi que ses propres démons enfouis pour restaurer l’Equilibre brisé.
The Longest Journey est certainement l’une des plus grandes aventures du jeu vidéo et l’un des meilleurs jeux de type point and click, un jeu épique à l’intrigue complexe et pleine de rebondissements, alternant morceaux de bravoure et moments. Le scénariste Ragnar Tørnquist est parvenu à développer un double-univers d’une grande richesse qui mélange technologie et fantasy avec brio et, plus rare, cohérence. A l’angoisse cyberpunk des rues sales de Stark succède l’exotisme fantastique des forêts enchantées d’Arcadia sans que ce mélange semble artificiel : dans The Longest Journey, la dichotomie fait sens et se ressent jusque dans la personnalité aux multiples facettes de son héroïne, un personnage sensible et attachant, que le joueur a plaisir à incarner dans son odyssée aux confins de Stark et Arcadia.
Inspiration Shadowrun : Des Dragons qui s’affrontent par corporations interposées pour régler une vieille querelle. Une étrange tempête astrale qui semble se répandre dans les Métaplans, semant la confusion parmi les Esprits. Des rêves prophétiques qui obsèdent les shadowrunners. Bref, tous les indices qui pointent vers une Quête Astrale de grande envergure, avec à la clé, rien de moins que le salut du Sixième Monde… et peut-être même de quelques autres.