C’est sans doute en partie sa bande-son qui a fait de Silent Hill un jeu vidéo légendaire. Oppressante à souhait, celle-ci mélange mélodies étranges et effets sonores industriels pour installer et entretenir une ambiance malsaine, glauque, voire même suintante, pour peu qu’on puisse dire d’une ambiance qu’elle suinte. Silent Hill est l’univers du sale, du rouillé, de l’étouffant. Ce qui, sans grande surprise, cadre de manière efficace avec l’atmosphère de certains des aspects les plus sombres du Sixième Monde. En raison de leur caractère dérangeant, les bandes-originales des épisodes de Silent Hill (avec une préférence toute personnelle pour celles des épisodes 2 et 4) ne sont toutefois recommandées que pour une utilisation ponctuelle, pour rappeler aux joueurs le malaise dans lequel sont plongées les rues du monde éveillé de 2070.
>> Extrait : Nightmarish Waltz (Silent Hill 4 The Room) // Akira Yamaoka