Snow Crash (Le Samouraï Virtuel) // Neal Stephenson

Dans un futur proche, l’Amérique s’est morcelée en une myriade de cités-états appelées banlises. Livreur au service de CosaNostra Pizza, Hiro Protagoniste est un des derniers hackers indépendants et, soi-disant, le plus grand sabreur du monde. C’est en tout cas vrai dans le Métavers, la réalité virtuelle où il passe le plus clair de son temps. Sa route croise bientôt – litéralement – celle de Y.T. (“Whitey”), “kourière” de quinze ans au tempérament explosif. Ils ne seront pas trop de deux pour combattre le Snow Crash, qui se répend à la fois dans le Métavers et la Réalité, sous les formes respectives d’un virus informatique et d’une drogue…

Déjanté et désopilant, le roman de Neal Stephenson, qui apporte sa pierre à l’édifice du cyberpunk, repose avant tout sur de solides bases scientifiques. Aventure explosive sur fond de réflexion mystico-informatique sur le langage et le fonctionnement du cerveau humain, Snow Crash (désolé, je trouve le titre français un peu ridicule) parvient à marier avec bonheur pulp, philosophie et burlesque.

Un grand roman qui se perd parfois un peu dans sa propre réflexion. A lire absolument, ne serait-ce que pour le passage de l’incroyable note de service fédérale sur l’utilisation du papier toilette.

Inspiration Shadowrun : Une nouvelle drogue fait des révages dans les slums. Enquêtant sur la mort suspecte d’un contact decker décédé dans des circonstances étranges, les runners découvrent que les personnes responsables de la propagation de cette drogue poursuivent également un but encore plus sordide : mettre l’économie convalescente du monde à genoux en lâchant dans la nouvelle Matrice une souche du virus Jormungand…

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