En 1997, l’ensemble de la ville de New York est devenue une prison de haute sécurité dont nul ne saurait s’échapper. A l’intérieur des remparts, des gangs se sont formés et se livrent un combat sans merci pour la domination des quartiers dévastés. Lorsque Air Force One s’écrase au cœur de Manhattan, et que le Président des Etats-Unis est pris en otage par le plus puissant des chefs de gang, le Duc, les autorités n’ont plus qu’un seul recours : envoyer au cœur de l’enfer un hors-la-loi, Snake Plissken.
Sur une idée simple, mais brillante, John Carpenter signe avec New York 1997 un de ses films les plus réussis, parfaitement équilibré entre humour, action et critique sociale. Kurt Russell y trouve son meilleur rôle, entouré de quelques très grands acteurs comme Ernest Borgnine, Lee Van Cleef et Donald Pleasance (sans oublier Isaac Hayes en chef de gang sanguinaire).
A noter que Carpenter donna une “suite” à son film en 1996, Los Angeles 2013. Nettement plus orientée “science-fiction” que l’original, le film pêche par des effets spéciaux kitschissimes, malgré de bonnes idées et une critique de la société américaine encore plus virulente. Malgré tout, les deux films restent de très bonnes sources d’inspiration pour Shadowrun (et ont probablement directement inspiré Bug City).
Inspiration Shadowrun : à Los Angeles, le district connu sous le nom d’El Infierno a été isolé lors des émeutes de 2022. A l’intérieur des murs, les gangs se livrent une guerre sans merci. Lorsqu’un gang parvient à s’emparer d’un actionnaire important d’une mégacorpo, les autorités du Pueblo n’ont pas d’autre choix que d’envoyer des shadowrunners dans le No Man’s Land…